Bien mal m'en a pris !
Coup de téléphone...
Horreur et damnation !.... Un an de coiffure offert !.... Rendez-vous compte !.... Une voix suave, enjouée et joviale vient de répandre la bonne nouvelle dans ma maisonnée : "Ma chère Madame frimousse, ( eh oui, il va falloir que je m'y habitue... maintenant je ne suis plus juste madame truc ou bidule pour ma Chère coiffeuse.... non, non, non, je suis chère madame frimousse, le début de la gloire en somme !) vous avez gagné un an de coiffure, vous êtes contente ?".... Bah non, pas vraiment.... Nut, mauvaise réponse !
"Vous avez des questions?".... Oui, une seule me brûle les lèvres : qu'ai-je fait pour mériter ça ?
Une fois, une seule fois, un moment d'égarement sans doute, il aura suffi d'un seul rendez-vous dans ce salon pour que la malédiction des coiffeurs s'abbate sur moi ! rendez-vous déjà cher payé de ma personne, voyez plutôt ! : deux heures envolées à se faire shampouiner, masser le cuir chevelu, nourrir les cheveux (!), re-shampouiner, colorer, attendre (driiiiiiing, c'est cuit !), couper, effiler, sécher, brusher, lisser, j'en passe et des meilleures, dans le désordre ! Résultat des courses : une couleur qui ne se voit absolument pas et une coiffure que je suis bien en peine d'imiter !!!! Le naturel a repris le dessus, adieu cheveux lissés, tirés, plaqués, bonjour, bonjour cheveux crépus, bouclés et pas coiffés...
Il avait pourtant l'air inoffensif, ce petit coupon ! Pas bien méchant..... Grrrr, retors qu'il était.... le filou, il se laissait remplir l'air de rien, conscient qu'il était que ma petite personne le faisait tout en se persuadant (grognant ? ronchonnant ? se désespérant ? ) en son for intérieur que, de toute façon, elle ne gagnait jamais rien, petit vaurien !
Adieu les bonnes excuses données en pâture à mon cher et tendre pour ne pas aller chez ce maudit coiffeur.... Quoi ? Comment ça "rien ne m'y oblige... " ? Non mais, dites donc.... Je suis bien élevée moi ! On ne vous a jamais appris que :
Gagné, c'est gagné, ne pas en profiter, c'est gâcher !